Yannick Jadot sur l’instrument commercial visant à interdire les produits issus du travail forcé
Jeudi 9 juin, Yannick Jadot est intervenu sur le nouvel instrument commercial visant à interdire les produits issus du travail forcé.
Son intervention ⬇️
« Il y a un an et demi, la Commission et le Conseil nous présentaient comme un succès l’accord d’investissement avec la Chine, alors qu’on avait déjà des persécutions et on avait la répression
à Hong-Kong.
Il y a un an, presque jour pour jour, ce Parlement bloquait la discussion sur l’accord d’investissement avec la Chine et contraignait et contraignait la Commission à intégrer la question du travail forcé dans le débat européen. C’est une bonne nouvelle.
Et, aujourd’hui, nous en sommes à, effectivement, à la fois renforcer la responsabilité des entreprises, mais à réfléchir à un instrument beaucoup plus puissant et beaucoup plus systématique sur le travail forcé qui touche 25 millions de travailleurs, et, particulièrement, de travailleuses, dans le monde. C’est tant mieux si la politique commerciale européenne commence à évoluer.
Mais, dans le Xinjiang, le travail forcé, ce n’est pas simplement de l’esclavage moderne.
C’est un instrument qui participe à une stratégie génocidaire. Et donc, nous devons immédiatement et très rapidement, au niveau européen, avoir un embargo sur les importations du Xinjiang où tous les secteurs sont concernés par le travail forcé. Un embargo sur les importations du Xinjiang. »
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