C’est quoi ce produit spéculatif qui fait rugir Mélenchon?
Ces contrats à terme, dits « futures » dans le jargon des financiers, ont au départ pour objectif de répondre au souci des investisseurs de se couvrir contre une trop forte variation des prix. Ainsi, un agriculteur qui craint une baisse des prix du blé après la moisson va vendre sa récolte au prix du marché à un instant T, mais plusieurs mois avant la délivrance réelle de l’objet. L’acheteur, qui mise de son côté sur une hausse des prix, ne le paiera que beaucoup plus tard, à la date du terme. Concrètement, ces produits financiers évoluent comme le contrat sous-jacent (dans notre cas, l’obligation d’Etat française), mais par principe seuls les frais de transaction sont versés au moment de la signature du contrat. D’où le risque spéculatif qu’ils comportent.
La suite ici.