Journée mondiale contre le Sida : la prévention doit rester une priorité

1 décembre 2011
« Zéro nouvelle infection au VIH – Zéro discrimination – Zéro décès dû au sida ». Voici le thème retenu cette année par l’ONU pour marquer la journée mondiale de lutte contre le Sida. 34 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le VIH dans le monde… 25 917 nouveaux cas ont été diagnostiqués en 2009 dans l’Union européenne, avec une forte augmentation chez les enfants et adolescents des pays d’Europe de l’Est. Communiqué de Michèle Rivasi, eurodéputée Europe Ecologie – Les Verts.
Pour Michèle Rivasi, eurodéputée EELV, spécialiste des questions de santé :

« En France un vaccin thérapeutique contre le Sida s’apprête à être testé sur des patients séropositifs, c’est une avancée dont je me réjouis. Mais attention, il ne faut pas croire que cela soit la solution à tous les maux car la lutte contre le Sida a permis une meilleure prise de conscience du problème des MST en général.

Grâce à une meilleure information et prévention nous pourrons stopper et renverser la propagation du virus, en encourageant notamment la population à effectuer des tests de dépistage. Avec un diagnostic précoce, la personne infectée peut bénéficier plus rapidement d’un traitement avec des antirétroviraux. La première des victoires serait de parvenir à une décroissance annuelle du nombre de personnes infectées, ce doit être une priorité européenne en matière de santé. »

Par ailleurs Vice-présidente de l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique-Caraïbes-Pacifique – Union européenne (ACP-UE), Michèle Rivasi souhaite une plus grande implication des pays en développement (PED) dans la lutte contre le VIH :

« 95 % des personnes atteintes par le VIH vivent dans les PED, 67 % des séropositifs vivent en Afrique subsaharienne. Pire : 90 % des enfants infectés par le VIH vivent dans cette région. C’est pourquoi l’ONU a décidé de faire de la lutte contre le Sida un des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Dans un souci de solidarité internationale, nous devons développer et rendre accessibles des médicaments adaptés aux pays les plus démunis.

Le poids de la dette des pays ACP est tellement lourd qu’ils sont dans l’incapacité d’investir dans un système de santé publique et de prévention efficace, ni même de fournir des antirétroviraux aux malades. L’Union européenne peut contribuer à pallier ce manque d’argent au travers du Fonds européen de développement (FED). Mais encore faut-il que les dirigeants des pays concernés aient la volonté politique d’investir dans cette lutte, en cessant notamment de trop se reposer sur des partenaires tels que la Fondation Bill Gates ou d’autres ONG. Un pays dont les enfants naissent malades ne peut aspirer à un développement durable. »

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Un commentaire

  • Mireille CABILLE dit:
     - 

    A ce sujet il faut absolument obtenir la re possibilité d’acheter en herboristeries le buis qui est l’agent des antirétroviraux qui prolonge la vie des séropositifs. Depuis 2010 sa vente est interdite en herboristeries par décision européenne. C’est une ABERRATION.
    Avec le buis en décoction les personnes peuvent se soigner en complément des antirétroviraux, et bien se soigner. Il faut obtenir que les lobbys qui se sucrent sur les antirétroviraux renoncent à contrôler la vente du buis qui n’est pas nocif à aucun niveau selon le prétexte invoqué à son retrait des ventes en 2010.

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