L’UE ne peut rester les bras croisés alors que la situation se détériore en Turquie
« Cette vague de répression est un facteur aggravant de déstabilisation pour une région déjà en proie à la menace de l’État islamique. L’UE doit immédiatement entamer des pourparlers avec le gouvernement turc qui met à mal les avancées de son pays en termes de paix et de démocratie. Une initiative coordonnée entre les présidents de la Commission et du Conseil, JC Juncker et D. Tusk, et la Haute-Représentante pour la politique étrangère, F. Mogherini est nécessaire. L’UE doit veiller à ce que toutes les parties concernées entament des négociations pour endiguer la violence et restaurer la paix. »
Ernest MARAGALL, membre des Verts-ALE à la délégation UE-Turquie, a déclaré:
« L’escalade de la violence en Turquie est alarmante. Elle constitue une menace pour la stabilité du pays et de la région. Les attaques perpétrées par des groupes proches du gouvernement contre les bureaux du quotidien Hürriyet et du parti pro-kurde HDP s’inscrivent dans une stratégie plus ou moins assumée par les autorités turques de répression qui a débuté au lendemain des élections. Le Président turc Erdogan est en train d’oeuvrer à la détérioration des droits fondamentaux et de la démocratie dans son pays. L’UE ne peut rester les bras croisés.«