L’avenir de l’ours brun et du pastoralisme dans les Pyrénées

18 novembre 2009
Mardi 17 novembre dernier, les associations Pays de l’Ours – Adet, Ferus, FIEP et WWF France, invités par les eurodéputé(e)s Sandrine Bélier, Jean-Paul Besset et Catherine Grèze, ont participé à une réunion d’information et d’échanges au Parlement européen sur la restauration d’une population viable d’ours bruns dans les Pyrénées.
Lors de cette réunion, les associations ont demandé aux plusieurs eurodéputé(e)s présent(e)s « d’intervenir auprès de la Commission européenne et du Gouvernement français sur la situation plus que précaire de l’ours en France« . En effet, le plan de restauration de la population d’ours en France s’achevant le 31 décembre 2009, il faut désormais passer à une nouvelle phase: « demander la réintroduction d’un à deux ours par an, avec un rythme qui permette à tous les acteurs de s’adapter« .

Les eurodéputé(e)s présent(e)s ont décidé d’envoyer une question écrite à la Commission européenne et se sont engagés à faire pression sur les autorités compétentes afin que soit donnée une suite au plan de restauration de l’ours brun, jusqu’à ce que la population soit considérée comme viable par les experts.

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2 commentaires

  • Eleveur pyrénéen dit:
     - 

    La majorité des éleveurs des Pyrénées sont opposé a la réintroduction de ces grands prédateurs. La difficulté de leur travail n’est plus compatibles avec la présence de ces animaux.Les moyens de défenses(chiens patout, parcage nocturne), préconiser par toute ces associations, sont inopérantes face aux habitudes carnassières des ours slovènes. La continuation des réintroductions se soldera par une opposition violente et par la destruction anonyme des animaux réintroduit et leur totale disparition au bout de plusieurs dizaine d’années. Votre ignorance des réalités du terrain et la méconnaissances des hommes et des femmes qui peuple nos montagnes vont discrédité une fois de plus votre combat. Dommage

  • eric dit:
     - 

    exellente initiative ,et une justice se montrant un peu plus ferme avec les tueurs d’ours , ainsi qu’une prise en compte des erreurs du passé , devraient permettre au plantigrade de s’épanouir harmonieusement dans sa biodiversité Pyrénéenne !!!

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