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La perte de notre biodiversité coûtera cher si on ne fait rien

24 mars 2010
Les eurodéputés d’Europe écologie n’oublient pas l’environnement dans l’élaboration de la nouvelle stratégie pour l’emploi et la croissance dont débattront les Etats-membres lors du Conseil européen de printemps. Avec le changement climatique, la perte de la biodiversité constitue la menace environnementale la plus grave à l’échelle planétaire ! Il serait contre-productif de l’oublier… Une petite piqûre de rappel en image.

Le sommet du 24 et 25 mars 2010 devrait déterminer les grandes lignes de la nouvelle stratégie pour l’emploi et la croissance qui remplacera la stratégie de Lisbonne. Enrayer la perte de biodiversité d’ici 2020 doit y apparaître comme une priorité. Les eurodéputés du groupe Verts/Ale se sont réunis ce mercredi 23 mars à Bruxelles pour lancer un message au Conseil européen : prendre en compte cette réalité environnementale est un investissement pour l’avenir.


par EurodeputesEE

Et c’est urgent ! Les chiffres le disent : depuis les années 1950, l’Europe a perdu plus de la moitié de ses zones humides. De nombreux écosystèmes marins de l’Union européenne sont dégradés. Pour ce qui est des espèces, 42 % des mammifères indigènes, 43 % des oiseaux, 45 % des papillons, 30 % des amphibiens, 45 % des reptiles et 52 % des poissons d’eau douce sont menacés d’extinction. Une espèce d’oiseaux sur quatre est en danger en France, une sur cinq pour les reptiles et les amphibiens et une sur dix chez les mammifères. Et ce phénomène ne fait que s’accentuer depuis ces dernières années…

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