Plus de coopération entre l’Union européenne, les pays et les territoires d’Outremer
« Dans le cadre tendu des négociations budgétaires 2014-2020, le processus de révision de cette décision d’association ne doit pas pâtir des frilosités nationales. Aujourd’hui, le Parlement européen a montré son visage progressiste en accueillant de manière favorable la proposition de la Commission et en allant plus loin, mettant notamment l’accent sur une gestion durable des ressources naturelles, une promotion des énergies renouvelables, des investissements en matière d’emploi et une lutte sans faille contre les paradis fiscaux. »
Selon le député européen, la priorité absolue de cette nouvelle association doit en effet être la transition écologique, au nom d’une économie sociale et solidaire pour des territoires qui souffrent souvent d’une grande dépendance économique vis-à-vis de leurs Etats de rattachement.
Pour Catherine Grèze, eurodéputée EELV, membre de la commission Développement :
« Les pays et territoires d’Outremer font face à des crises combinées terribles (environnementale, sociale, économique). Seule une vision sur le long terme permettra d’apporter une réponse globale à la hauteur de ces défis. Par sa prise en compte des conséquences des changements climatiques, ce rapport est une première étape. »