Programme de Stockholm : une approche sécuritaire et rétrograde des migrations
« Si le traité de Lisbonne marque un progrès en matière de démocratie, avec un Parlement européen désormais colégislateur et une Charte des droits fondamentaux contraignante, le programme de Stockholm persiste inlassablement dans une approche restrictive et pour tout dire rétrograde des questions sécuritaires et migratoires.
A travers une immigration, construite politiquement comme un problème, le programme échoue à répondre aux violations persistantes des droits des personnes migrantes et à ouvrir une perspective prometteuse reconnaissant le droit à la mobilité comme vecteur de développement humain. » affirme Hélène Flautre, eurodéputée du Groupe des Verts/ALE et membre d la commission des libertés publiques.
Certains des amendements du Groupe des Verts /ALE, aujourd’hui adoptés, ont permis d’améliorer la résolution du Parlement Européen, notamment sur le respect du principe de non-refoulement.
La majorité des députés Verts s’est finalement abstenue, lors du vote de cette résolution, considérant qu’elle ne permettait pas d’envoyer un message clair au Conseil Européen.