Une stratégie européenne en faveur des Roms a été adoptée en avril dernier par la Commission européenne. Dans ce cadre, les Etats-membres doivent à leur tour proposer des stratégies nationales concrètes d’ici la fin de l’année 2011. Cette échéance se rapproche : pour Hélène Flautre et Catherine Grèze, eurodéputées EELV, l’exécutif européen doit rester vigilant et faire tout son possible pour inciter les pays européens à l’action. Leurs interventions en séance plénière.
Mercredi 16 novembre, les eurodéputés écologistes ont souhaité mettre la question des discriminations dont sont victimes les Roms au programme de la session plénière. A la veille du rendu des copies des Etats-membres censés proposer leur stratégie nationale pour favoriser l’insertion des populations roms, les Verts/ALE ont interpellé la Commission européenne et attendent plus de précisions de sa part sur la manière dont elle compte mettre en œuvre cette stratégie paneuropéenne… Une stratégie qui comporte des lacunes :
« Bien que ce cadre européen pour les stratégies nationales d’intégration des Roms soit le document le plus élaboré que la Commission ait présenté pour assurer une meilleure intégration socio-économique des 10 à 12 millions de Roms européens, estiment-ils,
il ne comporte pas d’objectifs en matière de lutte contre les discriminations, ni de mesures visant à lutter contre le rejet des Roms, alors cela est plus que jamais nécessaire. »
Hélène Flautre : la situation des Roms dans les…
Les eurodéputés du groupe des Verts/ALE constatent que l’hostilité vis-à-vis des Roms ne cesse de grandir et qu’ils sont de plus en plus en butte à des violences physiques, comme cela est arrivé récemment dans un certain nombre d’Etats-membres. « Il arrive très fréquemment que des groupes racistes, des supporters de football, ainsi que des groupes néo-nazis et d’extrême- droite se livrent à des actes à caractère raciste dirigés contre les Roms et leurs lieux de vie », poursuivent-ils.
Catherine Grèze : discrimination contre les roms
Les questions posées au Conseil réunissant les Etats-membres :
– Quelles mesures le Conseil prend-il pour défendre les droits et les libertés des Roms en tant que citoyens européens ?
– Quelles démarches a-t-il effectuées pour inciter vivement les gouvernements à combattre dûment toute forme de violence contre les Roms et à respecter l’Etat de droit lorsqu’il apparaît que ceux-ci sont victimes ?
– Quelles dispositions prend-il pour aider les Etats-membres à établir leur propre stratégie nationale d’intégration des Roms ?
– Quelles actions ont été entreprises pour remédier aux conséquences de politiques anti-Roms, comme les expulsions continues de Roms ?
Un commentaire
Une question, pourquoi les Roms sont ils rejetés dans leur pays. Ne serait il pas normal qu’en tant que citoyens ils puissent rester vivre dans leur propre pays sans avoir à s’enfuir dans un pays étranger, fusse t il Européen.
Ne faudrait il pas commencer par fustiger ceux qui les poussent hors de leur propre pays en les obligeant à leur donner un toit et du travail.