Stratégie jeunesse : pour que la jeunesse européenne ne soit pas une génération sacrifiée

11 septembre 2013
Mercredi 11 septembre 2013, le Parlement européen a adopté un rapport sur la mise en œuvre de la stratégie de l’UE en faveur de la jeunesse, qui définit les priorités des deux prochaines années. Réactions des eurodéputés EELV.
Malika Benarab-Attou, eurodéputée EELV, membre de la commission Culture et Education, sonne l’alarme :

« Nous demandons aux États membres de lancer des programmes de lutte contre le chômage des jeunes en utilisant les 8 milliards d’euros prévus à cet effet, comme première étape, sachant que 21 milliards seraient nécessaires selon l’Organisation Internationale du Travail. Nous leur demandons également de mettre en œuvre rapidement les systèmes de garantie pour la jeunesse annoncés par le Conseil en juin dernier.

Il est urgent de sortir de l’isolement les 22% de jeunes européens qui sont aujourd’hui exclus de la vie active, du système éducatif et qui ne suivent pas de formation. Il nous faut favoriser leur autonomie, en améliorant le financement des études, l’accès à des formations continues qualifiantes, et en faisant de la jeunesse une priorité intégrée dans tous les programmes européens au titre du futur Cadre financier pluriannuel. »

Jean-Jacob Bicep, eurodéputé EELV, rapporteur fictif pour le groupe des Verts/ALE en commission Développement régional, se félicite :

« Au sein de la Commission développement régional, j’ai souhaité mettre en lumière les différences de potentiels de la jeunesse européenne, et ainsi la nécessité d’une approche différenciée dans l’accès aux programmes d’éducation et à un emploi juste et durable. »

Délégué national EELV aux régions et collectivités d’outremer, l’eurodéputé a insisté sur les grandes divergences qui existent entre les États membres en ce qui concerne le chômage des jeunes, allant de moins de 15 % à plus de 55 %. Il ajoute :

« Dans nos régions ultrapériphériques, il y a très peu d’alternatives au commerce traditionnel (pêche et agriculture) et la jeunesse peine à s’intégrer durablement sur le marché du travail. Des changements structurels dans les politiques d’éducation et d’emploi doivent être encouragés, grâce notamment à une nouvelle génération de stratégies pédagogiques plus attractives, une meilleure insertion régionale et un travail de sensibilisation aux programmes proposés. »

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