Téléphonie mobile : l’Union européenne doit s’emparer d’un problème de santé publique
Cancer et GSM par EurodeputesEE
« Innocente Marcolini aurait pu éviter sa maladie s’il avait été mieux averti des dangers qu’il courrait en passant plusieurs heures par jour le téléphone mobile vissé sur son oreille, dans le cadre de son travail. Nous savons maintenant qu’il existe un risque élevé de tumeur des nerfs crâniens pour les utilisateurs intensifs de téléphone portable. Il faut que cela se sache, par le biais de campagnes d’information officielles émanant des responsables de santé publique de tous les Etats-membres de l’Union européenne », explique Michèle Rivasi. On pourrait imaginer par exemple un étiquetage sur les emballages de téléphones sans fil (GSM ou DECT) informant des dangers potentiels des ondes émises par les téléphones portable, à l’instar des messages que l’on retrouve sur les paquets de cigarettes.
« Le risque de tumeurs de cerveau a été démontré. Dorénavant, ce n’est plus le principe de précaution qui s’applique, mais le principe de prévention, précise-t-elle. Comme pour le tabac ou pour l’amiante, il faut de toute urgence légiférer sur les dangers de l’utilisation intensive du téléphone portable. C’est pourquoi je demande à la Commission européenne de se saisir du dossier et de proposer une directive européenne sans plus attendre. C’est une catastrophe sanitaire d’ampleur qui nous attend d’ici quelques années si nous ne faisons rien. »