Thiaclopride : l’autre néonicotinoïde que veulent nous faire avaler la Commission et les États membres
Réaction de Michèle RIVASI, députée européenne écologiste :
« Le thiaclopride appartient à la classe des insecticides néonicotinoïdes hautement toxiques pour les pollinisateurs. Nous ne pouvons pas accepter que la Commission devienne de plus en plus laxiste par rapport à ce genre de substance. Nous les écologistes avons donc voté contre le rehaussement de la limite des résidus d’autant plus que cette modification vise surtout à légaliser une infraction en Autriche et en Allemagne, où l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) note que la limite actuelle n’est pas respectée. Jean-Claude Juncker et son équipe ne sont pas à la tête de l’UE pour servir les intérêts de Bayer qui produit cet insecticide, ils doivent servir l’intérêt général et protéger notre santé et notre environnement.
La base de données des pesticides de l’UE reconnait même que cette substance possède des propriétés de perturbateur endocrinien. C’est-à-dire qu’elle dérègle le fonctionnement de notre système hormonal dont nos organes reproducteurs. Quant à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), elle considère que le thiaclopride est un cancérigène et reprotoxique suspecté chez l’être humain. Nous ne pouvons plus continuer à tolérer de telles substances dans nos champs et nos assiettes et nous nous opposerons purement et simplement à la réautorisation de cette substance prévue en avril 2017. »
Un commentaire
Ah oui, je ne me dis pas écolo, mais je suis contre le rehaussement de la limite des résidus de thiaclopride dans le miel