Au Conseil d’association, l’UE doit faire pression sur Israël

19 février 2025

Le 24 février, la réunion du Conseil d’association entre l’UE et Israël aura lieu pour réévaluer l’accord d’association. L’UE et ses Etats membres doivent profiter de cette occasion pour faire pression sur Israël et forcer le pays à respecter le droit international et les droits humains.

La « clause des droits humains », présente à l’article 2 de l’accord, conditionne celui-ci au respect de droits humains de la part d’Israël. Cette clause n’a jamais été respectée par le pays. La Cour Internationale de Justice reconnaît qu’Israël mène une politique de ségrégation raciale ou d’apartheid envers les Palestiniens des territoires occupés. Elle reconnaît également que l’occupation et la colonisation qu’opère Israël est complètement illicite au regard du droit international et souligne que le pays a l’obligation de se retirer des territoires palestiniens occupés.

Dans cet avis consultatif, rendu le 19 juillet 2024, la CIJ conclu même que « tous les États parties à la quatrième convention de Genève ont l’obligation, dans le respect de la Charte des Nations Unies et du droit international, de s’assurer qu’Israël respecte le droit international humanitaire tel que consacré par cette convention ». Alors que l’UE est le premier partenaire commercial d’Israël, que nous disposons d’un accord de libre-échange qui est lui-même conditionné au respect des droits humains, nous avons l’obligation de faire respecter cette clause des droits humains et de suspendre l’accord si Israël n’y consent pas.

Devant les exactions dont nous sommes témoins depuis tant d’années, et qui se sont largement intensifié depuis le 7 octobre 2023, l’UE a le devoir d’agir.

 

 

La rhétorique de la Commission n’est plus recevable : maintenir l’accord d’association pour inciter Israël à respecter les droits humains, cela n’a jamais marché !

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