Brexit : le rejet de l’accord est une très mauvaise nouvelle
Réactions de Karima DELLI et Pascal DURAND suite au rejet par le Parlement britannique (Chambre des Communes) du projet d’accord négocié par le gouvernement de Theresa May et l’Union européenne.
Déclaration de Karima DELLI, Présidente de la Commission transports et tourisme :
« L’UE a tout misé sur un accord, en envoyant son meilleur négociateur Michel Barnier, mais nous avons péché par optimisme. Nous nous sommes aveuglés alors que, depuis le début, le débat Britannique n’est pas sain et est pris en otage par des enjeux politiciens.
Le vote du rejet de l’accord de ce soir le prouve encore. Nous devons trouver maintenant une solution protectrice pour les territoires les plus exposés, comme les régions Hauts-de-France, Normandie et Bretagne. J’ai fait adopter dans ma commission Transports et tourisme le principe d’un fonds d’urgence d’adaptation au Brexit pour faire jouer la solidarité européenne à destination des territoires.
Je souhaite que ce mécanisme financier soit élargi à tous les secteurs d’activité. Ma plus grande colère va aussi contre les partisans du Brexit de la première heure, qui n’avaient pas de plan B et privent aujourd’hui des millions de citoyens européens et britanniques d’une réelle protection de leurs droits fondamentaux. »
Pour Pascal DURAND, Vice-Président du groupe Verts-ALE au Parlement européen :
« Le rejet par le Parlement britannique de l’accord négocié pendant presque 2 ans est une très mauvaise nouvelle. La coalition négative des « anti » qui allie la carpe et le lapin crée une situation de non droit potentielle et d’incertitude préjudiciable aux citoyennes et citoyens de l’Union européenne et de la Grande-Bretagne.
J’appelle les élus britanniques à mesurer leur responsabilité et les invite à s’organiser au plus vite pour sortir de cette crise. Une position britannique claire doit être adoptée: accepter le deal ou révoquer l’article 50 et permettre à l’Angleterre de rester dans l’Union européenne.
L’extension du délai ne doit servir à gagner du temps pour des politiciens qui ont menti aux britanniques lors du vote du BREXIT et se montrent inaptes au compromis. Une double condition à une éventuelle extension du délai doit être posée : la première est une obligation de résultat rapide, la seconde de respecter un processus réellement démocratique soit par l’organisation d’élection, soit une nouvelle consultation.
La meilleure voie de sortie, malgré le vote de ce soir, reste pourtant l’accord négocié qui respecte au mieux les intérêts de l’Union européenne, du Royaume-Uni, et qui représente à ce jour la seule garantie de maintien de la paix en Irlande et de l’accord dit du vendredi saint.»
Un commentaire
Bonsoir,
Très bonne nouvelle, à mon sens.
L’UE ne respect pas l’histoire des pays membres et les citoyens
Non à l’europe financière, une véritable passoire avec le luxembourg, les pays-bas … .
c’est la guerre économique entre les pays membres.
J’avais révè d’une europe plus humaine.
Edmond,
Bien à vous