Caroline Roose sur la révision du statut de protection des loups et d’autres grands carnivores

Mercredi 13 septembre, Caroline Roose est intervenue sur la révision du statut de protection des loups et d’autres grands carnivores dans l’Union.

Son intervention ⬇️

« En parlant du loup comme d’un danger pour l’homme, Ursula von der Leyen a ravivé la peur culturelle du grand méchant loup. La consultation publique qui a été lancée en même temps est opaque et elle est précipitée. Le but, c’est de revenir sur le statut de protection des loups pour introduire plus de flexibilité et faciliter leur abattage. Ces déclarations font partie d’une stratégie politique bien ficelée qui vise à sacrifier le loup sur l’autel des élections.
Parler du loup comme d’un danger pour l’homme, c’est de la désinformation. Promettre aux agriculteurs
que l’abattage est la solution, c’est un mensonge. C’est même contreproductif.
La cohabitation est possible. Construisons les solutions avec les éleveurs. Au lieu de crier au loup, le PPE et Mme von der Leyen feraient mieux de s’intéresser aux alternatives, comme une meilleure surveillance des troupeaux par des patous, les renforcements des clôtures, des compensations financières, etc.
Le nombre de loups augmente, c’est vrai, mais l’espèce reste menacée et doit rester protégée par la directive Habitats. Après la restauration de la nature, on est sur le loup. Et ensuite, quelle sera la prochaine cible ? Ne laissons pas le cynisme de la droite l’emporter sur la nature et notre futur. »