Caroline Roose sur les implications des activités de pêche chinoises sur les pêcheries de l’Union
Lundi 16 octobre, Caroline Roose est intervenue sur les implications des activités de pêche chinoises sur les pêcheries de l’Union européenne.
Son intervention ⬇️
« Saviez-vous qu’une partie du poisson issue du travail forcé des Ouïghours, en Chine, finit dans nos assiettes ?
C’est ce que suspecte la dernière enquête du Outlaw Ocean Project. Voilà des années que les autorités chinoises ont mis en place des transferts de main d’œuvre de Ouïghours vers les régions industrielles où se trouvent des usines de transformation des produits de la mer.
Ces produits se retrouvent, en bout de chaîne, dans les supermarchés d’Europe ou des États-Unis. Au moins dix grandes entreprises de produits de la mer en Chine ont utilisé plus d’un millier de travailleurs ouïghours depuis 2018. Une main d’œuvre que la Chine opprime, exploite, interne, torture.
Les audits et certifications internationales n’arrivent pas à détecter ce travail forcé et certains poissons sont même estampillés “pêche durable”.
Ces produits de la mer alimentent des usines en Europe qui approvisionnent, à leur tour, de grandes marques et des supermarchés. Certains produits se retrouvent dans nos hôpitaux ou encore dans les cantines de la Commission.
Je salue que le rapport vise à accroître la traçabilité des produits importés. Les Verts ont également travaillé pour que la législation sur l’interdiction d’importation des produits issus du travail forcé mette fin à ça. »
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