Dispositifs médicaux, implants : le groupe Verts-ALE réclame un débat au sein du Parlement
Suite aux révélations sur les failles concernant la certification et le contrôle des dispositifs médicaux au sein de l’UE, Michèle RIVASI et le groupe Verts-ALE estiment que le Parlement européen ne peut plus éluder le problème et réclament un débat approfondi au sein du Parlement.
Déclaration de Michèle RIVASI, membre de la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire :
« Le scandale des prothèses PIP entre 2010 et 2013 que nous dénoncions déjà au Parlement européen, n’était pas un épiphénomène mais le révélateur d’un système dysfonctionnel.
Aucune autorisation de mise sur le marché préalable n’est exigée pour ces matériaux introduits dans le corps humain.
Dès 2013, nous avons demandé à la Commission européenne d’opter pour un système d’autorisation avant commercialisation pour certaines catégories de dispositifs médicaux (implantés dans le corps). Nous lui avons également recommandé d’exiger une évaluation toxicologique de tous les dispositifs médicaux et de proposer l’élimination graduelle de l’utilisation des substances carcinogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction.
La transparence sur la sécurité et l’efficacité des dispositifs médicaux doit être de mise. Il est nécessaire de rendre publique l’information sur ces dispositifs, de les contrôler rigoureusement et de garantir l’indépendance et la compétence des organismes en charge de leur certification. »