Gwendoline Delbos-Corfield sur la mise à jour du cadre législatif de lutte contre la corruption
Mercredi 10 mai, Gwendoline Delbos-Corfield est intervenue sur la mise à jour du cadre législatif de lutte contre la corruption.
Son intervention ⬇️
« Il n’y a pas de démocratie saine avec la corruption. Non seulement la corruption détruit les services publics et nuit aux finances publiques, mais elle engendre un déséquilibre des pouvoirs et elle favorise un climat de menace et de terreur parce que ceux la pratiquent doivent réduire au silence ceux qui veulent la révéler. C’est pourquoi il y a, dans l’Union européenne, des journalistes assassiné·e·s parce qu’ils enquêtent sur des affaires de corruption.
Et l’Union européenne est malade de toute la corruption qui touche des politiques de haut niveau, des fonctionnaires et des fonds publics dans de nombreux secteurs importants de l’économie. La santé. Les transports. Le bâtiment. Le traitement des déchets. L’aérospatiale et la défense. L’agriculture. L’alimentation. L’emploi. La protection sociale. Un nombre de secteurs économiques européens. Et on sait où la situation est la pire. Hongrie. Malte. République tchèque. Grèce. Croatie. Bulgarie. Mais, en réalité, tous les États membres sont concernés et, pour le moment, nous n’avons pas su faire appliquer nos règles.
Nous savons édicter des règles, mais pas les faire appliquer. »
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