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Gwendoline Delbos-Corfield sur les Amendements au RI du Parlement pour renforcer l’intégrité

Lundi 11 septembre, Gwendoline Delbos-Corfield est intervenue sur les Amendements au règlement intérieur du Parlement en vue de renforcer l’intégrité, l’indépendance et l’obligation de rendre des comptes.

Son intervention ⬇️

« Cela ne fera pas la une des journaux. Cela aura mille fois moins de couverture médiatique que le Qatargate. Et c’est bien loin du nouveau départ dont ce Parlement a besoin. Mais c’est un premier pas
vers une réforme d’importance, de véritables exigences de transparence et la prévention des conflits d’intérêt.
Ici, dans ce Parlement, dans lequel il a été extrêmement difficile, pendant des années, de faire mettre ce sujet à l’agenda. Un Parlement qui, précédemment, a voté pour mettre fin à toutes les restrictions imposées à ses membres. Cela a souvent était une bataille difficile et solitaire. Mais, depuis le Qatargate, nous avons gagné des allié·e·s dans presque tous les groupes, notamment chez les Socialistes.
Avant moi, d’autres député·e·s écologistes se sont battu·e·s pour ces changements et, dans le prochain mandat, d’autres viendront parmi la nouvelle génération et se battront pour ces changements,
dans tous les groupes politiques. Parce que l’opacité totale sur l’argent et sur les emplois exercés n’est plus acceptable. On ne peut plus considérer cela comme la liberté du mandat. Il n’y a aucun droit légal à détourner de l’argent public ou à recevoir de l’argent inutile de l’extérieur.
L’argent public ne devrait pas servir à enrichir les élu·e·s et les politiques publiques ne devraient pas être votées sous la pression de l’argent sale.
C’est la base de la démocratie. C’est ce qu’on dit au reste du monde, à nos États membres, aux autres institutions et aux entreprises, mais, dans ce Parlement, on tente d’avoir le moins de restrictions possibles pour nos membres.
Mais ces nouvelles règles peuvent rendre la démocratie plus saine parce qu’il n’y aura pas de démocratie européenne saine sans institutions européennes propres.
Si nous manquons ce virage, nous nous lancerons dans les élections européennes en envoyant comme signal que ce Parlement n’a aucun problème à accueillir des député·e·s qui profitent de leur mandat aux dépends des citoyen·ne·s et de la démocratie. »

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