Industries cosmétiques : le Parlement européen préconise une interdiction mondiale des tests sur les animaux
L’expérimentation animale pour les produits cosmétiques finis et les ingrédients cosmétiques est interdite dans l’Union, respectivement depuis septembre 2004 et mars 2009. Mais l’UE doit jouer un rôle moteur pour faire cesser ces pratiques cruelles à travers le monde.
Déclaration de Pascal DURAND, Vice-Président de l’Intergroupe sur le bien-être animal du Parlement européen :
« L’Union européenne et ses États membres ont la responsabilité de promouvoir, au sein de l’Union et ailleurs, les alternatives aux expérimentations animales. Ces alternatives existent et ne pénalisent pas les industries comme l’a clairement démontré l’exemple européen. Elles évitent des souffrances, préservent la vie de millions d’animaux et sont plus aptes à prévenir les risques sanitaires liés à l’utilisation des cosmétiques. Il faut mettre en place un vrai travail de lobbying de l’UE, porté par la Commission et le Conseil, pour l’interdiction des tests cosmétiques sur les animaux au niveau mondial et pour l’application effective de cette décision. »
NB: Ce mercredi 2 mai, le Parlement européen a interpellé le Conseil sur ses engagements contre les tests sur les animaux dans l’industrie cosmétique. Car si les textes européens se sont musclés depuis 2009 pour interdire les tests des produits cosmétiques sur les animaux, l’hétérogénéité des législations au niveau international pose le problème de leur applicabilité. À l’heure actuelle 80% des États n’ont pas de loi en la matière. Une approche globale est nécessaire dans la mesure où, notamment, les grands groupes internationaux utilisent les failles légales pour contourner l’interdiction européenne. L’Europe a un rôle de leadership à tenir pour bannir définitivement de la planète l’utilisation des animaux dans l’industrie cosmétique.
Un commentaire
Continuons Pascal jusqu’à ce que nous ayons obtenu le bannissement définitif de ces tortures inacceptables infligées aux animaux.