La sortie des énergies fossiles n’est plus négociable
Dans son rapport final présenté aujourd’hui, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) appelle à une action rapide et à des mesures drastiques afin d’atteindre l’objectif de limiter le réchauffement global de la planète à moins de 1,5 degré. Le GIEC constate que le réchauffement global de la planète a déjà atteint 1,1 degré.
Déclaration de Marie Toussaint, eurodéputée Verts/ALE et membre de la commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) :
« L’action, sans cesse retardée, est urgente. Si les pays industrialisés continuent à miser sur le charbon, le gaz et le pétrole, le climat mondial risque de s’effondrer. Si nous voulons nous donner une chance de préserver le climat – ce qui est encore possible selon le GIEC, il faut se libérer d’une addiction mortelle. La sortie des énergies fossiles n’est pas négociable : c’est un impératif de survie.
Au vu des conséquences catastrophiques du changement climatique, déjà perceptibles aujourd’hui, le coût de l’inaction est incroyablement plus élevé que celui de l’investissement dans la protection du climat. Nous avons besoin d’un changement global de toutes nos politiques qui soit fondé sur le respect des limites planétaires. L’humanité peut encore arrêter la surchauffe de la planète.«
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