Marie Toussaint sur l’élaboration des plans de relance
« Notre modèle de développement nous a mené à la plus grande crise sanitaire, économique et sociale que nous n’ayons jamais traversée.
Nous avons le devoir de transformer en profondeur notre économie afin qu’elle protège, enfin, le vivant et garantisse, enfin, l’égalité sociale.
L’ONU nous alerte : nous ne pouvons pas rater l’occasion de ces plans de relance pour sauver le climat.
C’est une possibilité technique, c’est une nécessité éthique, c’est un impératif vital.
Nous mobilisons, aujourd’hui, plus d’argent que nous ne l’avions jamais fait par le passé et que nous ne l’avions prévu pour financer le Pacte vert.
Alors, soyons sérieux et exigeons de consacrer au moins 50% de ces plans de relance au climat, le minimum pour financer le Pacte vert selon les estimations de la Commission européenne.
Alors, soyons inflexibles et exigeons d’exclure de ces plans de relance tout projet climaticide, comme les aéroports, les fossiles ou le nucléaire.
Soyons réalistes, cessons d’accompagner les entreprises qui persistent à dépasser les limites planétaires.
Enfin, je le répète, ces plans de relance ne peuvent bénéficier aux plus riches et seulement aux plus riches. Nous devons garantir un impact positif de ces fonds investis sur les 10% les plus pauvres de nos sociétés. »
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