Mounir Satouri sur la situation à Gaza, nécessité d’un cessez-le-feu, risques d’escalade régionale
Mardi 16 janvier, Mounir Satouri est intervenu sur la situation humanitaire à Gaza, nécessité de parvenir à un cessez-le-feu et risques d’escalade régionale.
Son intervention ⬇️
« Waow ! 100 jours de guerre. Une guerre totale. Une guerre atroce. Comment peut-on en arriver là ? Comment pouvez-vous continuer à regarder ce qui se passe à Gaza sans bouger, sans réagir ? Je posais déjà cette question au mois de décembre.
Un mois après, plus de civils, plus d’enfants et de femmes ont été tués. Plus de journalistes sont tombés au front. Plus d’ambulances ont été ciblées. Plus d’hôpitaux fermés. Plus d’habitations ont été démolies.
Et il n’y a pas que les bombardements. Il y a un siège. Un siège total, inhumain, qui, à lui seul, constitue un crime de guerre.
Un mois après, plus d’enfants ont été amputés. Plus de femmes ont eu des césariennes sans anesthésie. Plus de faim. Plus de froid. Plus de désespoir.
Alors oui, il faut appeler, Mme Loiseau, à un cessez-le-feu permanent, maintenant. Mais il faut, surtout, l’imposer. Prendre des sanctions. Refuser de laisser s’installer des éléments constitutifs d’un génocide. Il n’est plus temps de se poser la question de l’équilibre des positions dans ce conflit. Il n’est pas équilibré. Il y a un occupant et il y a un occupé. Il faut être contre l’occupation. Il faut être fermes. Il faut des décisions, un engagement, car c’est ça, aussi, la politique. »
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