NDDL, quelques enseignements sans leçons du Larzac
Le gouvernement français renonce donc au projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Une décision de raison, fruit d’une longue mobilisation des multiples opposants à ce projet, ainsi que de l’action des médiateurs nommés par Emmanuel Macron qui ont mené un travail remarquable d’évaluation et de réflexion. Dans une émission diffusée sur France Inter, José BOVÉ évoque des pistes pour un autre projet de territoire collectif, durable et dynamique, peut être imaginé demain dans le bocage nantais pour et par ses habitants.
À tête reposée et sans vouloir confondre les 103 paysans à l’origine de la contestation du Larzac et leurs soutiens avec le camp zadiste d’aujourd’hui, José Bové identifie quelques nœuds communs aux deux situations. Et insiste sur l’intérêt qu’il y aurait à débrouiller lentement la question foncière à Notre Dame des Landes, née d’une part des achats de terres pour la réalisation de l’aéroport et, d’autre part, à l’occupation de la ZAD.
Sur le Larzac, une priorité était d’éviter la violence. C’est une des leçons du plateau. Qui sait le temps long qu’il faut prendre pour négocier le sort des terres sait le prix de la vie humaine.
Une émission, enregistrée et diffusée avant la décision d’abandon du projet, à re-écouter dans son intégralité grâce au lecteur ci-dessous :