Rapport du GIEC : il est urgent d’amorcer la transition écologique

Lundi 28 février, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 2e volet de son sixième rapport d’évaluation.

Après un premier volet, publié en août 2021, qui portait sur les éléments scientifiques du changement climatique et avant un 3e volet qui sortira en avril et traitera de l’atténuation des changements climatiques, ce 2e volet s’intéresse aux conséquences, à l’adaptation et à la vulnérabilité à la crise climatique.

Ce rapport ne fait que souligner ce que les écologistes disent : il est urgent d’amorcer la transition écologique de nos sociétés si nous voulons anticiper les risques climatiques pour en amortir le plus possible les effets. Inondations, sécheresses, incendies, tempêtes, etc. se multiplient et cela ne va pas s’arrêter : à défaut d’avoir réussi à éviter le changement climatique, il va falloir nous y adapter.

Cela passe par une réduction de notre dépendance énergétique. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes opposé·e·s, et nous continuerons à le faire, à l’introduction du gaz dans la taxonomie verte européenne. Nous nous opposons également à la nouvelle liste de projets énergétiques d’intérêt commun (PIC) qui contient plus de 20 projets d’infrastructures gazières. Nous rejetterons la semaine prochaine en session plénière l’acte délégué qui la met en place. De même, nous veilleront à ce que la réforme du paquet gazier nous fasse sortir de cette dépendance énergétique.

Nous défendons la mise en place d’une stratégie européenne de réduction de nos consommations d’énergie avec une hausse de l’objectif d’efficacité énergétique (qui est pour le moment de 40%), la mise en place d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ambitieux et le déploiement massif des énergies renouvelables. 

Cela passe également par un changement de notre modèle agricole trop consommateur en eau et en énergie. Malheureusement, malgré tous nos efforts, la nouvelle Politique agricole commune ne va pas dans ce sens, mais nous continuerons à nous mobiliser sur ce sujet à travers les stratégies de la Ferme à la fourchette et Biodiversité.

La guerre de la Russie en Ukraine révèle cruellement, et plus que jamais, que notre dépendance aux énergies fossiles nous rend vulnérables. Pour la paix et pour notre sécurité, nous devons coopérer et être solidaires pour amorcer la transition écologique et faire en sorte que les effets des changements climatiques soient le moins violents possible. 

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