Grâce aux Verts/ALE, le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation se tourne vers la transformation juste et l’écologie

28 avril 2021

Cette semaine le Parlement européen a adopté en deuxième lecture la révision du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, après des négociations entre le Conseil et le Parlement en décembre. Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation est un outil réactif, un instrument d’urgence qui fournit un soutien direct aux travailleurs·ses qui perdent leur emploi en leur fournissant de l’aide à la recherche d’emploi, de la formation ou de l’aide à l’entrepreneuriat et à la création d’entreprises. Les Verts/ALE avec Kim Van Sparrentak en rapportrice pour le groupe ont fait pression avec succès en faveur de mesures de soutien individuel et de formations tournées vers l’efficacité de l’usage des ressources. Mounir Satouri, député européen écologiste, se félicite que la portée de ce fonds ait été élargie de la mondialisation et des licenciements liés aux crises économique pour désormais inclure la transition vers une économie à faibles émissions de carbone et vers la numérisation et l’automatisation.

« Nous nous battons pour une transformation juste vers des économies et des sociétés respectueuses de l’environnement et des droits sociaux » rappelle l’eurodéputé écologiste rapporteur en commission de l’emploi et des affaires sociales du Fonds de transition juste. « Accompagner les travailleurs·ses pendant ces changements est un élément essentiel de ce processus et nous avons insisté pour que ce Fonds d’ajustement à la mondialisation fournisse un soutien direct aux personnes en reconversion pour trouver des emplois de qualité et durables ». 

Les Verts/ALE ont fait pression avec succès pour obtenir des mesures de soutien individuel et pour que le Fonds finance notamment des formations pour acquérir les compétences requises à l’ère du numérique mais aussi dans une économie économe en ressources.  

« Il est aussi très positif que le seuil d’admissibilité des demandes ait été abaissé à 200 travailleurs·ses déplacé·e·s dans une entreprise, région ou secteur, car cela rend ce fonds plus accessible » soulève Mounir Satouri.

Afin d’apporter une réelle valeur ajoutée européenne, la contribution du fonds ne peut remplacer les mesures nationales ou remplacer les mesures qui sont responsables du licenciement d’entreprises en vertu du droit national ou des conventions collectives. « Ce point était très important pour notre groupe – les États membres ne peuvent pas utiliser ce fonds pour se soustraire à leurs propres obligations sociales ».

Grâce à la pression des Verts/ALE, le Fonds européen de mondialisation devient ainsi un autre outil social européen pour effectuer une transformation écologique juste de nos modèles économiques, aux côtés notamment du Fonds de transition juste. 

 

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