Salima Yenbou/autonomisation de la jeunesse, reprise de l’emploi, relance sociale après la pandémie
Jeudi 20 janvier, Salima Yenbou est intervenue sur une question orale sur l’autonomisation de la jeunesse, reprise de l’emploi et relance sociale après la pandémie.
Son intervention ⬇
« Chères jeunesses européennes, que je mets au pluriel.
Chômage, conditions de travail inappropriées, santé mentale…
Les difficultés sociales et économiques ne sont pas une nouveauté pour nos jeunesses. La pandémie ne fait qu’exacerber des problèmes qui existaient déjà. Il s’agit d’un problème européen qui exige une solution européenne.
Désigner 2022 comme l’Année européenne de la jeunesse est un premier signal que nous avons déjà lancé, avec l’objectif ambitieux de donner des réponses aux demandes des jeunesses. Mais ce signal ne sert pas à grand-chose s’il se révèle n’être que de belles paroles, du blabla sans réel contenu concret.
Nous sommes fin janvier, un mois de cette Année est déjà passé et nous attendons encore de découvrir les détails d’ALMA, notamment comment elle compte atteindre les jeunes les plus vulnérables, les plus éloignés de l’Europe. Quid des banlieues et des zones rurales, les grandes oubliées de toujours ?
J’aurais aussi aimé aussi voir une Année qui s’engage clairement à donner suite à la demande que les jeunesses de toute l’Europe répètent depuis longtemps : la fin de tous les stages non rémunérés. Il a été décevant de constater que le Parlement n’était pas prêt à faire pression en ce sens. Mais je ne baisse pas les bras.
Je suis donc curieuse, Madame la Commissaire, Monsieur Beaune, d’entendre votre position sur cette question : êtes-vous prêts à revoir vos engagements en matière de stages et apprentissages de qualité, y compris à travers une rémunération juste et, soyons fous, pourquoi pas équitable pour tous les stagiaires ?
Des mesures fortes et immédiates sont nécessaires pour garantir l’emploi après la pandémie et soutenir le rétablissement social et la santé mentale des jeunesses au sein de l’UE.
Nos jeunesses nous parlent, crient, depuis des années. La Commission et le Conseil sont-ils prêts à les écouter et à agir en conséquence ?
Merci. «
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