Salima Yenbou sur le nouveau programme Erasmus
« Je suis arrivée à Bruxelles avec une mission : ouvrir et démocratiser le programme Erasmus en le rendant accessible au plus grand nombre et plus cohérent avec nos objectifs climatiques.
C’est donc avec beaucoup d’émotion que, ce soir, je célèbre l’imminente adoption du nouveau programme Erasmus pour les sept prochaines années. Je me réjouis de voir le résultat de notre travail devenir un texte législatif qui changera la vie de millions d’Européennes et d’Européens.
Dans les négociations, j’ai lutté pour un Erasmus qui soit, avant tout, inclusif. Erasmus est notre succès le plus important, mais, jusqu’à maintenant, il faut reconnaître qu’il a souvent profité à une élite. Et il ne s’agit pas juste d’une question financière, mais d’une véritable difficulté d’atteindre les personnes les plus éloignées. Quand je rencontre les étudiants d’une école professionnelle, des jeunes issus de quartiers défavorisés ou vivant dans des zones rurales, il y a souvent un manque de connaissance des opportunités que l’Europe peut leur offrir.
Pour relever le défi écologique, j’ai lutté pour un Erasmus vert. Si l’Erasmus du passé était connu comme l’Erasmus des vols Ryanair, l’Erasmus du futur deviendra peut-être l’Erasmus du train, quand cela sera possible, où le voyage sur terre sera déjà une découverte des pays traversés.
Enfin, j’ai lutté pour un budget plus ambitieux pour réaliser ces objectifs. Même si nous n’avons pas atteint le triplement du budget demandé par le Parlement, nous avons obtenu une augmentation importante qui va permettre plus d’inclusion et de verdissement.
Enfin, dans le futur, je m’engage à tripler, moi aussi, mes efforts pour l’inclusion et le verdissement, aux côtés des acteurs de terrain et des agences nationales. Merci. »
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