Accord de Windsor sur la mise en oeuvre du Brexit
Intervention ce 14 mars sur l’accord de Windsor conclu pour la mise en oeuvre de l’accord de retrait et l’accord de coopération commerciale avec le Royaume Uni.
Le Brexit a été une mauvaise décision. Elle impacte négativement l’Union européenne, tout comme elle impacte négativement le Royaume Uni. Et au sein du Royaume Uni, l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande du nord subissent les conséquences les plus graves de cette décision. Je rappelle que l’Ecosse et l’Irlande du Nord ont voté très largement contre le Brexit et qu’ils en subissent les conséquences contre leur volonté.
Face à cette situation négative, l’accord de retrait et l’accord de coopération commerciale, tels qu’ils ont été négociés sont les meilleurs garants pour atténuer les conséquences du Brexit.
Sous la direction de l’ancien premier ministre Boris Johnson, le Royaume Uni s’était engagé dans une voie très négative. La proposition de loi interprétative des accords passés, qui avait été déposée unilatéralement par le gouvernement britannique était un très mauvais signal.
L’accord de Windsor qui vient d’être négocié prévoit le retrait de ce projet de loi qui dénaturait le protocole sur l’Irlande du Nord. C’était absolument nécessaire pour rétablir la confiance mutuelle dans les négociations.
Les évolutions positives depuis la prise de responsabilité du nouveau premier ministre, Rishi Sunak, permettent si elles se confirment, de reprendre le fil du dialogue, et de prendre en compte durablement les intérêts de l’Irlande.
Le rapport de note collègue Pedro Silva Pereira a suivi de près ces évolutions.
Le texte final, que notre groupe va voter demain, situe les enjeux : aller de l’avant, reconstruire une confiance durable avec les dirigeants britanniques, et vigilance ! Car, qu’on le veuille ou non, la relation entre l’Union européenne et le Royaume Uni, depuis le Brexit, a durablement changé de nature.
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