Commission du développement régional

22 novembre 2011
22 novembre 2011


ALFONSI Commission REGI 20 11 2011 2 par EurodeputesEE

Merci Mme la Présidente,

Je comprends les interrogations et les réserves cependant je crois qu’il faut faire la part des choses. Nous sommes face à une situation très complexe dans les pays du Sud en général et la Grèce en particulier. C’est une mesure qui cherche à dénouer une situation et à consolider je dirais les efforts qui sont fait à l’égard de ces pays. Je pense qu’il faut la regarder non pas avec scepticisme mais avec plus d’esprit de coopération vis-à-vis de ces pays car à l’avenir on ne peut pas simplement parler en termes de rigueur budgétaire. Il faut aussi commencer à dresser une perspective d’avenir et un projet constructif pour toutes les régions qui sont aujourd’hui particulièrement touchées par la crise.

Le 23 novembre 2011


ALFONSI Commission REGI 20 11 2011 1 par EurodeputesEE

Merci Mme la Présidente,

Je veux intervenir sur la coopération territoriale et notamment le traitement qui me semble extrêmement préoccupant des frontières maritimes, et notamment des régions insulaires maritimes. La coopération ramenée au niveau NUTS 3, quand on est des îles comme la Corse et la Sardaigne, la coopération transfrontalière ne peut pas se réduire au Sud de la Corse ou au Nord de la Sardaigne. La coopération transfrontalière doit inclure Cagliari, doit inclure Bastia. On est donc dans une limitation qui n’est pas raisonnable et pareil pour la limite des 150 kms. Pour faire un GECT ou une coopération avec les Baléares, par exemple, on pourrait avoir une coopération sur le développement touristique, puisque nous avons des points communs manifestes. Les Baléares sont à plus de 150 kms de la Corse donc on ne pourrait pas créer un GECT, on ne pourrait pas coopérer. Je crois qu’il y a donc là une approche qui est tout à fait continentale, qui ne tient pas compte des espaces maritimes. De la même façon, je pense que quand une frontière est maritime, on peut avoir des projets de coopération entre la région de Valence et une région italienne pour faire une route de la mer. On peut avoir des coopérations qui sont très utiles et qui sont là rendues impossibles par ce règlement compte-tenu de ce caractère très limitatif NUTS 3 – 150 kms. Je pense qu’il faut une exception au moins pour les régions insulaires, une exception sans doute pour tout ce qui est projet allant par dessus les frontières maritimes car là on rentre dans des projets qui sont d’une nature différente.

Ensuite, deuxième point : les macrorégions. Nous sommes satisfaits de voir que la Commission en fait un instrument d’accompagnement des politiques de coopération territoriale mais je pense qu’il faut aller plus loin parce que sans une vision d’ensemble sur une zone – cette macrorégion n’a pas lieu d’être n’importe où – mais on voit qu’en Europe où les cloisonnements liés aux frontières dans des espaces de vie qui ont vocation à échanger bien davantage et à être beaucoup moins cloisonnés. Dans ces espaces là, il faut une vision d’ensemble, il faut une cohérence et je pense qu’il faut donner plus d’importance à cette stratégie macrorégionale quand on rentre dans ces cas de figure précis.

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