Finance Watch, ONG en première ligne face aux lobbys financiers
15 février 2012
Finance Watch partage, à Bruxelles, le même bâtiment que Merrill Lynch et la Bank of America. Mais c’est à peu près tout. Entre l’ONG et les banques américaines, les intérêts sont bien souvent contraires. La première se bat contre les excès de la finance sauvage, les secondes contre des règlementations trop excessives que pourraient mettre en place les pouvoirs européens.
L’association Finance Watch a été portée sur les fonts baptismaux en septembre 2011. Elle répond à l’appel de deux cents eurodéputés de tous bords, qui ne supportaient plus d’entendre le seul discours de l’industrie financière, dans les couloirs du Parlement européen.
L’association Finance Watch a été portée sur les fonts baptismaux en septembre 2011. Elle répond à l’appel de deux cents eurodéputés de tous bords, qui ne supportaient plus d’entendre le seul discours de l’industrie financière, dans les couloirs du Parlement européen.
L’association Finance Watch a été portée sur les fonts baptismaux en septembre 2011. Elle répond à l’appel de deux cents eurodéputés de tous bords, qui ne supportaient plus d’entendre le seul discours de l’industrie financière, dans les couloirs du Parlement européen.
Pour la préparation d’une directive européenne portant sur l’encadrement des fonds d’investissement alternatifs, l’eurodéputé UMP Jean-Paul Gauzès a reçu par exemple près de 200 lobbyistes financiers. Mais aucune autre partie. En septembre 2009, alors que la discussion faisait rage autour de ce même projet, le maire de Londres Boris Johnson est descendu en Eurostar avec 300 lobbyistes pour préserver le business de la City.
L’eurodéputé écolo Pascal Canfin, l’un des initiateurs de l’appel, argue :
« Le lobbying financier a longtemps bénéficié d’une situation de monopole. En face de lui, il n’y avait aucun contre-pouvoir. »