Europe Ecologie soutient la manifestation contre l’expérimentation animale
À cette occasion, Sandrine Bélier et Michèle Rivasi, députées européennes Europe Ecologie et membres de la commission Environnement au Parlement européen, regrettent que la majorité parlementaire puisse même affaiblir la législation actuelle concernant les méthodes alternatives en vue de soulager la peine affligée aux animaux. En effet, dorénavant les Etats-membres de l’UE ne pourront pas appliquer de mesures plus restrictives concernant l’expérimentation animale, alors qu’auparavant les Etats pouvaient aller plus loin que les recommandations européennes en la matière. Le Groupe des Verts/ALE avait cependant demandé le renvoi du rapport en commission parlementaire afin d’obtenir plus de garanties pour le bien être animal, mais cette demande avait été rejetée.
Sandrine Bélier et Michèle Rivasi rappellent que le bien-être animal n’est pas incompatible avec la recherche scientifique et la santé humaine, à condition de rendre plus strict le recours obligatoire aux méthodes alternatives lorsque cela est possible. Celles-ci sont pourtant nombreuses et parfois même plus efficaces que le recours à l’expérimentation animale : les tests sur des cellules, des bactéries, des tranches d’organes, des cellules de peau ou même la culture de cellules et de tissus in vitro permettent d’éviter d’infliger des souffrances inutiles aux animaux. Pour rappel, au sein de l’UE ce sont plus de 30 000 animaux qui sont sacrifiés chaque jour sur l’autel de la science.
Les deux eurodéputées constatent que les animaux restent encore les cobayes de la science et regrettent que le Parlement européen soit passé à côté de la possibilité de promouvoir des pratiques plus éthiques dans ce domaine.