José Bové dénonce « les preuves troublantes » dans l’affaire Dalli
« Le groupe des Verts/ALE avait proposé une commission spéciale du Parlement européen qui aurait pu se pencher sur la question, mais cela a été malheureusement rejeté par presque tous les autres groupes politiques. Cependant, compte tenu des preuves troublantes qui continuent de monter à la surface, les eurodéputés écologistes estiment que cela ne peut pas être simplement ignoré et que le Parlement européen a le devoir, en tant qu’institution démocratiquement élue, d’assurer un suivi adéquat.
Cette affaire a de lourdes conséquences tant pour les institutions européennes que pour les fonctionnaires impliqués, ainsi que pour les règles applicables en matière d’éthique, de transparence et de lobbying. Il est temps que les autres groupes politiques cessent de pratiquer la politique de l’autruche : il en va de la crédibilité des institutions de l’UE. Il est dans l’intérêt public d’aller au fond de la controverse du ‘Dalligate’, en garantissant le fait que toute faute doit être sanctionnée.
Il est également essentiel que nous tirions des enseignements de cette affaire qui mènera forcément vers une réforme de nos institutions, de l’éthique à appliquer, et des règles de transparence afin d’éviter de nouveaux abus. »
5 commentaires
On demande des explications : article pas clairs et seulement pour initiés !!!
C’est qui Dalli ??? C pas un artiste !!!! Apparemment ……
bises a vous !!!!
Bonjour, vous aurez toutes les infos dans le dossier consacré à ce sujet en suivant le lien :
http://europeecologie.eu/Affaire-John-Dalli-le-poids-des
Europeecologie.eu
OK avec d’autres messages .
Je ne comprends rien de cette affaire DALLI .
De quoi s’agit-il?
Même avec la référence au dossier, ce n’est pas clair : que reprochez-vous exactement à l’Olaf et à son directeur général, Giovanni Kessler ?
Expliquez-mieux votre travail, sinon il perd en efficacité !
Le 16 octobre 2012, le commissaire européen en charge de la santé quitte ses fonctions sur ordre du président Barroso.
Après ce coup d’éclat qui révèle une affaire de corruption dans le cadre de la révision d’une directive européenne sur le tabac, les accusations portées à l’encontre du Maltais John Dalli s’effritent rapidement.
Pour les écologistes qui ont mené leur propre enquête, les dysfonctionnements des instances de contrôle, d’éthique et de lutte anti-fraude sont manifestes… et démontrent une trop grande complaisance à l’égard du puissant lobby du tabac au détriment de l’intérêt général.
– Cette affaire démontre que les règles qui imposent la transparence des relations entre dirigeants et, en l’occurrence, lobbyistes de l’industrie du tabac, n’ont pas été suivies correctement. Les écologistes dénoncent des conflits d’intérêts multiples. Pour en savoir plus, lire l’article suivant : http://europeecologie.eu/John-Dalli-Jose-Bove
– En ce qui concerne l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) : elle a été en charge de l’enquête pour déterminer si oui ou non John Dalli a été en contact avec l’industrie du tabac, malgré son statut de commissaire en charge de la santé, et son rôle dans la directive sur le tabac en cours de révision.
Son rapport n’a jamais été rendu public. Le journaliste Jean Quatremer liste les multiples dysfonctionnements de cette procédure – ceux que dénoncent José Bové – dans l’article suivant : http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2013/05/le-dalligate-un-barrosogate-en-devenir.html
Bonne lecture à tous!