L’union bancaire en construction
« Les dirigeants européens se sont donnés jusqu’à la fin de l’année pour finaliser l’architecture de la nouvelle union bancaire européenne. Nous devons les obliger à tenir leur parole. Alors que la crédibilité de l’UE en dépend, ce délai doit être respecté. L’UE doit être en mesure de mettre sur pied l’union bancaire, et en particulier la supervision bancaire, d’ici le début de l’année prochaine. Les volte-faces de certains Etats-membres-clés sur des engagements pris lors de sommets précédents ne devraient plus se produire. L’accord permettant aux fonds de sauvetage européens de prêter directement aux banques, rompant le cordon entre banques et Etats-membres, doit donc également être mise en œuvre. »
Pour Rebecca Harms, co-présidente du groupe des eurodéputés Verts/ALE :
« Une supervision adéquate de toutes les banques européennes doit être l’élément central de la nouvelle union bancaire. C’est à cause d’elles que nous traversons la crise actuelle, et il est important d’empêcher que la réglementation les concernant soit allégée. Cependant, le fait de confier ce rôle à la Banque centrale européenne soulève de sérieuses questions quant au contrôle démocratique : qui supervisera les superviseurs ?
La proposition d’un budget pour la Zone euro reste nébuleuse. Ce plan comporte beaucoup de pièges potentiels et reste insoutenable tant que son contenu n’a pas été clairement élaboré. Pour les Verts, tout budget de ce genre devrait être complémentaire à l’actuel budget européen et ne devrait en aucune manière porter atteinte aux pouvoirs du Parlement européen en tant que co-décideur du budget de l’UE. Il est essentiel que les initiatives mises en place en réponse à la crise n’affaiblissent pas les contrôles démocratiques dans l’UE. »