La Commission facilite l’accès au financement pour booster l’emploi des jeunes
Pour Terry Reintke, shadow rapporteure, membre de la Commission emploi et affaires sociales :
« L’idée de la Commission est de booster l’initiative emploi des jeunes restée jusqu’ici non suffisamment exploitée par les États. À eux maintenant de prendre le relai et d’agir pour les jeunes qui sont deux fois plus touchés par le chômage que leurs aînés. Pour les États sévèrement touchés par la crise, l’augmentation du pré- financement jusqu’à 30% est une réelle bouffée d’oxygène apportée par l’Union européenne.
Les États n’ont donc plus d’excuses face aux 7 millions de jeunes de 15 à 24 ans sans emploi, ne suivant ni études ni formations (NEETs). »
Pour Karima Delli, membre de la commission emploi et affaires sociales:
« À ce jour, aucun emploi n’a encore été créé grâce à la garantie jeunesse. Le retard à l’allumage dont se sont rendus coupables les États membres n’est plus justifiable maintenant que tant d’argent est sur la table. Encore faut-il qu’ils améliorent leurs dispositifs administratifs pour soutenir activement les jeunes chômeurs et les prémunir de la pauvreté ou de l’exclusion. En France 28 départements sont encore privés de ce programme plus d’un an après son lancement. Au-delà des problèmes financier et administratif, les pays devront investir dans des secteurs d’avenir. Sans cela, la garantie jeunesse restera une béquille temporaire à défaut d’être une voie d’entrée sur le monde professionnel et l’autonomie pour les jeunes. »
(1) Lancée en 2013 et en vigueur depuis janvier 2014, « l’initiative pour l’emploi des jeunes » vise à renforcer la lutte contre le chômage des moins de 25 ans dans les régions où il touche plus de 25% d’entre eux