Le préfet de la honte
Si M.Stefanini persévère dans cette atteinte aux droits humains élémentaires en brisant une famille, avec toutes les conséquences désastreuses pour deux enfants âgés d’un an et de quatre ans, soudainement ravalés au rang d’orphelin par diktat administratif, s’il n’entend pas la voix du coeur et de la raison, il doit savoir que, tout préfet qu’il est, il contrevient gravement à la loi.
A l’article 3 de la Convention internationale des enfants, dont la France est signataire ( « L’intérêt de l’enfant doit être une considération primordiale (…) et les Etats parties s’engagent à assurer à l’enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être ») ainsi qu’à l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’homme dont la France est également signataire (« Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale (…) il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit »).
M.Stefanini qui dit agir pour l’application du droit ne peut s’abstraire de ce même droit.
De nombreuses personnalités, élus et organisations se mobilisent dans la région pour faire obstacle à ce déni d’humanité. Une pétition est signée massivement. En tant qu’élu européen de cette région, je m’associe à cette large protestation et aux manifestations qui s’organisent. J’invite tous les citoyens à faire entendre l’insurrection de leur conscience.