Le Parlement européen se saisit de la question des transports en Outre-mer
Les déplacements dans les RUP sont caractérisés principalement par :
– une trop grande importance accordée à la voiture. Une polarisation des déplacements de type « pendulaire », l’utilisation prépondérante des voitures particulières pour se déplacer, au détriment des transports collectifs, un taux d’occupation des voitures qui reste faible, bien que similaire à celui de métropole, constituent un ensemble de freins quant à la mise en place de mode de transports alternatifs.
– l’insuffisance du réseau de transports en commun est soulignée dans l’ensemble des RUP, ce qui ne facilite pas la vie des populations, quand il faut utiliser plusieurs bus chaque jour et attendre un certains temps pour se rendre sur son lieu de travail.
– l’augmentation du prix du carburant a une incidence directe sur le budget des ménages qui elle même se répercute sur la qualité de vie des habitants tant au niveau de l’alimentation qu’au niveau des loisirs et de l’éducation des enfants.
Un exemple de projet contesté : la route du littorale à La Réunion
Indispensables à la vie de la société, les transports génèrent malgré tout des effets multiples sur l’environnement : impacts locaux par le bruit, la pollution locale de l’air, les modifications du paysage ou les risques naturels et technologiques. Des impacts globaux sur la biodiversité et le changement climatique. Selon une récente étude du Conseil scientifique régionale du Patrimoine naturel, dans le futur projet d’aménagement de la route du littoral, il est question de mettre en place une digue à la sortie de Saint-Denis, cela aura de fâcheuses conséquences sur l’écosystème terrestre. D’où la nécessité impérative de concilier transport et environnement dans tous les futurs projets.