Pays basque : L’Europe doit s’impliquer dans le processus !
François ALFONSI s’est réjoui de ce renoncement à la violence décidé par ETA : « La violence politique est une impasse dont le mouvement clandestin basque a décidé de sortir par le haut en prenant une initiative unilatérale et définitive. Une nouvelle situation politique est désormais définitivement créé. Le Parlement européen doit la prendre en compte et s’engager à son tour, par la désignation d’un médiateur rejoignant les personnalités engagées à la conférence de Donostia/San Sebastian, afin d’encourager et de faciliter un dialogue entre les basques, ainsi qu’avec l’Espagne et la France qui sont les deux États membres concernés par le conflit basque. »
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(De gauche à droite les eurodéputés Oriol JUNQUERAS, François ALFONSI, Catherine GREZE, Bairbre DE BRÙN, Tatjana ŽDANOKA, Frieda REPOELS)
Nous accueillons très chaleureusement la décision historique de l’ETA « sur la cessation définitive de ses activités armées. » Cette décision répond positivement aux recommandations de la « Conférence internationale pour promouvoir la résolution du conflit au Pays Basque » du 17 Octobre.
Le Friendship (groupe d’amitié) pour un processus de paix au Pays Basque soutient pleinement les recommandations rendues publiques par M. Kofi Annan, Gro Harlem Bruntland, Bertie Ahern, Gerry Adams, Pierre Joxe et Jonathan Powell, et par la suite soutenues par Tony Blair, Jimmy Carter et George Mitchell.
La conférence internationale dans le Pays Basque a également appelé les gouvernements espagnol et français à accueillir a une telle déclaration et à accepter un dialogue sur les conséquences du conflit. Nous espérons qu’ils le feront.
Conformément à la Déclaration, nous demandons instamment que des mesures importantes soient prises pour promouvoir la réconciliation et de reconnaître, indemniser et aider toutes les victimes ainsi que reconnaître le tort qui a été fait et de rechercher à panser les blessures personnelles et sociales.
Nous suggérons également que les acteurs non violents et des représentants politiques se rencontrent et discutent des questions politiques ou autres, en consultation avec les citoyens, ce qui pourrait contribuer à une nouvelle ère sans conflit.
Nous pensons que les conditions sont réunies pour construire un processus de résolution inclusive, fondée sur le dialogue, les négociations et un accord entre toutes les parties. Un tel processus devrait garantir le droit des Basques à décider de leur avenir librement.
En Europe, nous devons reconnaître l’importance et la signification de cette étape historique et devons promouvoir un processus qui mettrait fin au dernier conflit armé en cours dans l’UE.
Tenant compte de la résolution sur le processus de paix au Pays basque adopté par le parlement de l’UE en 25 Octobre 2006, nous demandons au Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil européen d’agir en conséquence en s’impliquant dans le processus et de le promouvoir afin d’en faire un succès.
Nous, membres du Friendship pour un processus de paix au Pays Basque, nous nous engageons, à nouveau, à continuer de travailler pour créer un scénario pacifique et démocratique au Pays Basque. Avec cet objectif, le Groupe d’amitié va entreprendre une série d’activités dans les prochains mois.
Basque Friendship Group
26/10/2011
