Pour faire respecter l’estuaire de la Seine : l’Europe doit exiger des comptes !

26 janvier 2010
Après une première rencontre en novembre 2009, grâce aux efforts conjugués des eurodéputées d’Europe Ecologie, Sandrine Bélier et Hélène Flautre, ainsi que les élus régionaux Verts, une délégation haut-normande sera de nouveau reçue ce mercredi 27 janvier par la Commission Européenne.

Emmenée par les représentants de la fédération associative SOS Estuaire et des opposants à l’implantation du terminal méthanier à Antifer, cette délégation présentera aux services de la Commission Européenne les menaces qui pèsent sur l’estuaire et les engagements non tenus par certains acteurs économiques, actifs sur cette zone vulnérable.

A cette occasion, les élues écologistes rappellent leur engagement pour que l’Europe exige de la France le respect de la réglementation en matière d’environnement :
« Alors que s’ouvre en 2010, l’année internationale de la biodiversité, nous voulons rappeler le rôle primordial à jouer par la Commission Européenne afin de faire respecter les engagements environnementaux de la France. La Commission doit faire part de son insatisfaction aux autorités françaises quant à la réalisation effective des mesures compensatoires de Port 2000, aux graves lacunes du plan de gestion de la réserve (1).

De même, nous interpellons la Commission sur la mise en œuvre de Natura 2000, qui constitue une part importante de la stratégie de maintien et de restauration de la biodiversité et ne saurait varier au gré des projets industriels » – en référence au projet de terminal méthanier à Antifer.

Enfin, les élues se félicitent de la récente annonce de Poweo de suspendre le projet de terminal méthanier à Antifer. Sandrine Bélier et Hélène Flautre suivront de près les suites du dépôt, en Commission Pétitions du Parlement Européen, de la pétition demandant à ce que la digue d’Antifer reste intégrée dans la zone Natura 2000, périmètre retiré par l’Etat afin de favoriser l’implantation par un groupe privé d’un terminal méthanier.

(1) : L’estuaire de la Seine, un milieu menacé par :
Le projet de prolongement du Grand Canal maritime du Havre ; les pratiques de chasse ; l’immersion des boues de dragage ; l’abandon de l’usine Millénium et le maintien du dépôt de stockage des déchets au marais du Hode ; des engagements
insuffisants et non tenus (les mesures compensatoires de Port 2000 non effectives et un plan de gestion de la réserve naturelle aux objectifs très en deçà des besoins)

Hélène Flautre et Sandrine Bélier
Députées Europe Ecologie au Parlement Européen

Véronique Bérégovoy
Présidente du groupe des élu-e-s Verts au Conseil régional

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