Pour l’Europe: ni Merkozy, ni Mélenchon
27 février 2012
En proposant une réforme des traités européens en décembre dernier, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont parié sur la division qui ferait éclater la gauche européenne, et consacré l’austérité comme unique solution à la crise qui touche les pays du sud de l’Europe.
Pourtant, l’austérité prônée par le couple Merkozy est un échec partout en Europe. En Grèce, le PIB du pays a diminué de plus de 10% depuis 2008, le chômage explose, et comme les recettes fiscales diminuent avec la récession, la dette publique continue d’augmenter. Cette impasse, dramatique sur le plan humain, nous la dénonçons depuis deux ans. Nous avons été parmi les premiers, au Parlement européen, à proposer un plan B pour la Grèce: une annulation rapide et massive de la dette publique, une diminution drastique des dépenses militaires, une lutte acharnée contre l’évasion fiscale et l’amélioration du système de collecte des impôts, et la fin des privilèges fiscaux de l’église orthodoxe. Devant l’échec absolu du plan A, ce plan B reste plus que jamais d’actualité.
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