« Pur jus d’orange » : une appellation mieux contrôlée
Lors des négociations, les eurodéputés Verts/ALE ont en effet réussi à obtenir des règles plus claires en matière d’étiquetage, notamment des dispositions empêchant d’utiliser des noms de produits qui pourraient tromper les consommateurs. Les jus de fruits constituent un apport essentiel à une meilleur hygiène alimentaire. Il est donc vital de permettre aux consommateurs de ne pas se tromper dans leur achat !
Les Etats-membres disposent désormais de 18 mois pour adapter leur législation nationale : ce qui va changer
– Un mélange de deux jus devra, à l’avenir, recevoir une dénomination qui reflète son contenu. Par exemple, un jus contenant 90 % de jus de pommes et 10 % de jus de fraises devra porter le nom de « jus de pommes et de fraises », alors qu’actuellement il pourrait simplement avoir la dénomination « jus de fraises ». Une appellation générique, telle que « mélange de jus », pourrait être utile si le jus contient trois fruits différents ou plus.
– A l’avenir, les jus de fruits ne contiendront, par définition, aucun sucre ou édulcorant. Les « nectars », à base de purée de fruits avec de l’eau ajoutée, pourraient contenir des sucres ajoutés ou des édulcorants. L’étiquette « sans sucres ajoutés » ne sera pas autorisée pour les nectars contenant des édulcorants artificiels, tels que la saccharine, en vue d’éviter toute confusion éventuelle.
– De nombreux produits vendus en tant que « jus d’oranges » contiennent jusqu’à 10 % de jus de mandarines, qui contribuent à donner de la couleur et du goût. Cette pratique est courante au Brésil et aux États-Unis, qui détiennent une grande part du marché européen. Afin de maintenir des conditions équitables, l’ensemble des jus d’oranges importés et européens devront être purs pour pouvoir être vendus en tant que tels, ou inclure la mandarine dans la dénomination du produit.