Une Hongrie autoritaire au cœur de l’Union européenne ?
« Les attaques de Viktor Orbán sur la liberté de la presse, l’indépendance judiciaire, l’indépendance de la banque nationale et les sévères restrictions des droits de l’opposition sont des violations importantes des valeurs fondamentales de l’Union européenne », estime Daniel Cohn-Bendit. Le mardi 20 décembre 2011, avec l’eurodéputée verte allemande Rebecca Harms, il a adressé une lettre à José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dans laquelle les deux co-présidents du groupe des Verts/ALE font part de leur inquiétude face au durcissement du régime politique hongrois.
Pour les écologistes, « les récentes réformes du chef de gouvernement hongrois ne respectent pas les traités de l’Union européenne » que la Hongrie a rejoint en 2004. Ils demandent par conséquent à l’exécutif européen de faire tout ce qui est en son pouvoir afin de s’assurer que la Hongrie ne piétinent pas les droits fondamentaux défendus partout ailleurs en Europe. Ils appellent les autres groupes politiques du Parlement européen à diligenter un rapport sur la situation dans le pays et à dénoncer les accès autoritaires de Viktor Orbán. En 2010, le Parlement a déjà, à plusieurs reprises, condamné ses méthodes antidémocratiques. Si rien n’est fait, « les citoyens hongrois vont commencer à douter du fait que l’UE prenne au sérieux ses propres principes… », ajoute Daniel Cohn-Bendit.
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