
Auschwitz, 80 ans : se souvenir, agir, ne jamais oublier
Ce 27 janvier, le monde se souvient.
80 ans se sont écoulés depuis la libération d’Auschwitz, le symbole de la barbarie nazie.
Des millions d’êtres humains, juifs, roms, homosexuels, handicapés, ont été victimes d’un génocide.
« Plus jamais » : ce serment, né des cendres des camps de la mort, résonne encore aujourd’hui avec une force intacte.
Pourtant, le monde semble parfois frappé d’amnésie. Les conflits se multiplient, les atrocités persistent. Des populations entières sont prises pour cibles, des civils pris au piège des combats, des femmes violées, des enfants enrôlés de force.
Comment ne pas voir les parallèles ? La haine de l’autre, la déshumanisation, la volonté d’anéantir : les mêmes mécanismes sont à l’œuvre. Les victimes ne sont plus désignées en fonction de leur religion ou de leur origine ethnique, mais la logique de l’extermination demeure.
Alors, que faire ? Commémorer, bien sûr. Se souvenir pour ne pas reproduire les erreurs du passé. Mais aussi agir, s’engager. Ne pas fermer les yeux sur les drames qui se déroulent à nos portes. Soutenir les organisations qui luttent contre l’impunité, qui viennent en aide aux victimes.
La Cour Pénale Internationale, héritière des procès de Nuremberg, souvent critiquée, parfois impuissante, reste notre dernier espoir de justice. Elle doit enquêter, poursuivre les responsables de ces crimes, quels qu’ils soient.
« Plus jamais » : ce ne doit pas être un vœu pieux, une incantation vide de sens.
C’est un appel à la responsabilité, un engagement à agir pour que les atrocités d’hier ne se reproduisent pas aujourd’hui.
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