Le Parlement européen se préoccupe des technologies numériques comme moyen de répression

18 juin 2021

Cette semaine, la Commission sur les Droits humains et de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère du Parlement européen se sont penchés sur une étude sur le numérique utilisé à des fins répressives dont la commande a été co-initiée par Mounir Satouri.

Dorota Głowacka, juriste de la Fondation Panoptykon et Richard Youngs, Senior Fellow, Carnegie Europe et professeur de relations internationales à l’Université de Warwick ont détaillé les initiatives qu’ils préconisent. 

Des technologies numériques ont bien souvent été exportées vers des régimes autoritaires à des fins répressives par des entreprises européennes, et notamment françaises (firmes Nexa et Amesys, etc) avec des appuis politiques gouvernementaux.

Certaines avancées ont toutefois été positives récemment, comme la révision du texte encadrant l’exportation des biens à double usage, qui reste toutefois imparfaite (notamment concernant les technologies de reconnaissance faciale).

Pour Mounir Satouri, l’UE doit s’outiller pour lutter contre la répression à l’ère du numérique en utilisant le régime de sanctions à cette fin, en contrôlant strictement l’exportation du numérique européen, en faisant levier de notre politique commerciale et en adoptant un paquet DSA-DMA ambitieux.

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Retrouvez l’échange de la Commission sur les Droits humains et de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère ici.

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