Le Parlement européen se préoccupe des technologies numériques comme moyen de répression
Cette semaine, la Commission sur les Droits humains et de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère du Parlement européen se sont penchés sur une étude sur le numérique utilisé à des fins répressives dont la commande a été co-initiée par Mounir Satouri.
Dorota Głowacka, juriste de la Fondation Panoptykon et Richard Youngs, Senior Fellow, Carnegie Europe et professeur de relations internationales à l’Université de Warwick ont détaillé les initiatives qu’ils préconisent.
Des technologies numériques ont bien souvent été exportées vers des régimes autoritaires à des fins répressives par des entreprises européennes, et notamment françaises (firmes Nexa et Amesys, etc) avec des appuis politiques gouvernementaux.
Certaines avancées ont toutefois été positives récemment, comme la révision du texte encadrant l’exportation des biens à double usage, qui reste toutefois imparfaite (notamment concernant les technologies de reconnaissance faciale).
Pour Mounir Satouri, l’UE doit s’outiller pour lutter contre la répression à l’ère du numérique en utilisant le régime de sanctions à cette fin, en contrôlant strictement l’exportation du numérique européen, en faisant levier de notre politique commerciale et en adoptant un paquet DSA-DMA ambitieux.
L'UE doit s'outiller pour lutter contre la répression à l'ère du numérique.
↘️utilisons le régime de sanctions à cette fin
↘️contrôlons strictement l'exportation du numérique🇪🇺
↘️faisons levier de notre politique commerciale
↘️ un #DSA #DMA ambitieux👉 https://t.co/sa3AbHQ8H8 pic.twitter.com/WU9amKa1Pu
— Mounir Satouri 🌍 (@MounirSatouri) June 18, 2021
À l'initiative de @GreensEFA @Europarl_FR réussit à imposer ce soir des contrôles plus stricts des exportations des biens à double usage
👉drones et informatique à usage militaire & civil
👉technologies de #cybersurveillance …Et oui, ça aussi c'était #SilenceOnArme pic.twitter.com/V3oEXjM7CG
— Mounir Satouri 🌍 (@MounirSatouri) March 25, 2021
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Retrouvez l’échange de la Commission sur les Droits humains et de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère ici.
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