Les cultures alimentaires ne sont pas des carburants pour avions

Cette définition inclut des matières premières non durables telles que le distillat d’huile de palme et certaines cultures alimentaires. Les principales compagnies aériennes européennes, plusieurs États membres et le groupe Verts/ALE y sont opposés. L’industrie aérienne avait fait part de ses inquiétudes quant à l’impact sur sa réputation que pourraient avoir des liens avec des biocarburants notoires, ainsi qu’à l’instabilité inhérente de ces biocarburants. Le groupe Verts/ALE appelle le Parlement européen à soutenir la définition originale et équilibrée des SAF proposée par la Commission européenne.

Déclaration de Karima Delli, présidente de la commission des Transports et du tourisme :

« Les cultures alimentaires n’ont pas leur place dans les carburants pour l’aviation. Une large coalition d’organisations environnementales et la partie la plus progressiste de l’industrie aérienne se sont engagées pour un avenir avec des carburants d’aviation durables. Compte tenu de la crise climatique actuelle, de l’insécurité alimentaire croissante et de la guerre en Ukraine, il serait véritablement irresponsable de brûler des aliments dans nos avions et de défricher davantage de forêts pour la culture de l’huile de palme, juste pour pouvoir faire du greenwashing aérien. Seuls les carburants synthétiques, l’hydrogène vert et l’électricité peuvent rendre nos vols climatiquement neutres. Faisons les bons choix pour le climat et pour les générations futures.« 

Intervention de Karima Delli

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