Mounir Satouri sur les droits humains au Qatar en lien avec la coupe du monde de football

Lundi 21 novembre, Mounir Satouri est intervenu sur les droits humains au Qatar en lien avec la coupe du monde de football.
Son intervention ⬇️

« L’interdiction de bière dans les stades aura autant fait parler que la mort de 6 500 travailleurs esclaves. Je ne sais pas quoi en conclure pour notre humanité, mais je sais ce que cela dit du gouvernement qatari. Il n’a aucun respect pour ses partenaires ni pour les droits humains et se montre incapable de respecter ses engagements.
Ne feignons pas la surprise. Parce que, derrière le paravent de la FIFA, nous sommes responsables. La France, plus particulièrement. Responsables de confier à un État dont on connaissait, pourtant, les pratiques l’organisation de cette coupe, de laisser souvent, aussi, la corruption guider ces choix.
Posons nous la question de ces événements démesurés, souvent convoités par des États répressifs en quête d’une nouvelle image.
Posons nous la question, en amont, de l’impact climatique et faisons en sorte que des critères préalables soient enfin établis.
La FIFA impose un cahier des charges luxueux pour l’organisation des Mondiaux. Il est temps qu’elle impose un cahier des charges des droits humains et de l’écologie ou qu’on lui impose.
C’est à nous, politiques, de faire entendre cette voix. Se défiler, c’est nous rendre complices de cela. »

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