Une équipe de combat pour vous représenter au Parlement européen

Découvrez les membres de la délégation Europe écologie, leurs profils, leurs combats et les commissions dans lesquelles elles et ils vont siéger.

Le 9 juin a été un choc pour nombre d’entre nous. Outre une diminution sensible de la taille du groupe Verts/ALE (53 élu·es contre 72), la montée en puissance de l’extrême droite est plus que préoccupante. En Europe, comme ailleurs dans le monde, la peste brune met à mal la démocratie. Partout, la coalition des droites et des extrêmes droites se prépare à lancer une offensive décisive contre la justice sociale, les droits humains et l’écologie.
De son côté, le Parti populaire européen (PPE), parti conservateur où siègent, notamment, Les Républicains, a été le principal vainqueur des européennes. Il passe de 176 à 189 sièges. Contrairement à la mandature précédente, plus aucune majorité progressiste n’est aujourd’hui possible sans eux.
Le 18 juillet, leur candidate, Ursula von der Leyen, a été réélue présidente de la Commission européenne par 401 voix contre 284. Lors de nos rencontres avec elle, nous lui avions demandé de tenir bon face à l’extrême droite. Elle l’a fait dans son discours en tenant, en particulier, tête à Viktor Orbán, le chef de l’État hongrois, actuel président du Conseil de l’Union européenne.
Cependant, pour nous, lutter contre l’extrême droite ne signifie pas seulement mettre en place un cordon sanitaire. Il nous faut, surtout, proposer des politiques qui ne lui cèdent pas idéologiquement et qui assument une transformation économique profonde pour permettre la justice environnementale et sociale dont nous avons besoin. Or, rien dans la feuille de route présentée par Mme von der Leyen ne va dans cette direction. Les écologistes ont pesé, autant que possible, pour empêcher des reculs sur les mesures déjà adoptées, mais force est de constater que la page du Pacte vert semble, malheureusement, d’ores et déjà tournée. De même, nous ne nous retrouvons pas dans les propositions sociales qui, bien loin du véto social que nous proposions, ne garantissent aucunement que la lutte contre la pauvreté soit la colonne vertébrale de l’Union européenne.
La mandature qui s’ouvre sera donc, pour nous, une mandature de résistance durant laquelle nous nous battrons pied à pied pour améliorer toutes les propositions législatives pour les rendre plus environnementales, plus sociales et plus justes.
Ce qui nous porte est un impératif moral et politique. Nous ne faiblirons pas. Nous savons pouvoir compter sur vous, sur vos engagements quotidiens sur le terrain des luttes, pour nous porter et nous aider à faire advenir les mesures que nous défendons.

 

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