Aide à la Grèce : l’Europe néglige les conséquences sociales
La réduction rapide du déficit va plonger la Grèce dans une récession profonde et se traduire par une augmentation rapide du chômage. Faute de marges de manœuvre budgétaire, le gouvernement grec sera dans l’incapacité de prendre en charge le coût social de ces mesures. Le soutien populaire actuel risque alors de se transformer en une protestation aux conséquences politiques imprévisibles. « Pour éviter ce scénario, poursuit l’élu, l’Union européenne devrait faire preuve de solidarité et prendre en charge sur le budget européen le coût des mesures sociales, principalement des allocations chômages, lié au plan d’ajustement budgétaire. Un effort de solidarité qui ne représenterait que 6 % du budget européen soit moins de 10 milliards d’euros. »