La résolution sur la stratégie européenne pour le développement économique et social des régions montagneuses, des îles et des zones faiblement peuplées – co-rédigée par François Alfonsi – a été votée par le Parlement européen. Un premier pas pour aider la Corse, par exemple, ou encore les Alpes, à surmonter leurs handicaps…
En Europe, certaines régions doivent poursuivre leur développement malgré des obstacles naturels ou démographiques, souvent graves et toujours permanents. Ce sont les lieux faiblement densifiés, comme les îles ou les montagnes. Pour faire face à ces défis spécifiques (les difficultés d’accès, l’intégration ou l’approvisionnement énergétique…), il faut absolument mettre la question de la cohésion territoriale au cœur des objectifs de l’Union européenne pour 2020.
« La Commission doit désormais proposer des stratégies concrètes aptes à garantir l’égalité de situation pour les citoyens de ces territoires, confirme
François Alfonsi.
Les plus défavorisés doivent compenser les handicaps qu’ils subissent dans leur vie quotidienne, mais aussi dans leurs activités économiques. »
Malika Benarab-Attou, élue dans le Sud-Est, s’est également exprimée en plénière à ce sujet. Elle a défendu en particulier le cas des Alpes : cette région transfrontalière possède des ressources en eau importantes – ce qui la rend très vulnérable aux effets de la crise climatique : « Il faut combattre la destruction des milieux naturels pour maîtriser les conséquences du réchauffement planétaire… et faire des Alpes un terrain de prédilection pour atteindre l’objectif européen de 20 % de réduction de CO2 en 2020 », a-t-elle dit au Commissaire européen en charge du développement régional, le mardi 21 septembre. Pour ce faire, l’Europe doit aider, via les fonds structurels, à la préservation des forêts, des prairies, des sols, des zones humides, des lacs ou encore, des glaciers.