Rebecca Harms et Hélène Flautre expriment leur profonde émotion
« Nous avons appris avec une grande tristesse la mort de 232 mineurs, selon le dernier bilan. Nos condoléances vont aux familles des victimes et nos pensées à ceux qui sont toujours prisonniers de la mine. Le plus urgent est maintenant d’organiser dans les meilleures conditions possibles les secours, et nous espérons qu’un maximum de vies pourra encore être sauvé.
Cette mine avait fait l’objet d’un débat récent au Parlement turc. Les avertissements sur d’éventuelles failles de sécurité et le manque de contrôle ont été nombreux depuis que la mine a été privatisée. L’enquête devra déterminer de manière exhaustive les responsabilités dans ce terrible accident. Il faudra notamment déterminer si l’affaiblissement de l’organisation syndicale et la recherche effrénée de rentabilité de l’entreprise auront mis à mal les conditions de travail et de sécurité des mineurs. Les familles des victimes devront être correctement indemnisées.
Les problèmes récurrents de sécurité et environnementaux dans le secteur minier et énergétique turc doivent être adressés de manière urgente à travers une législation en ligne avec les normes européennes et des contrôles stricts. De telles tragédies ne sont pas inévitables et ne doivent pas se reproduire. »